Une nouvelle politique des États-Unis. La femme de 80 ans, Nancy Pelosi est réélue présidente de la chambre des représentants le dimanche 3 Janvier 2021, au cours de la première session de travail du dernier congrès américain. Cette réélection affiche de profondes divisions. Voici les détails dans les lignes à suivre.
Nancy Pelosi et la chambre des représentants américains
En dépit des oppositions et réticences de certaines voix à la gauche de son parti politique, l'intelligente tacticienne qui fut la principale opposante du président américain sortant, a été reconduite comme la speakerine de la chambre des représentants pour les 2 ans à venir.
Elle a obtenue 216 voix en opposition de 209 voix provenant de son rival Kevin McCarthy, candidat républicain. Le paradoxe dans cette élection est le fait que tous les membres du parti républicain ont voté pour ce dernier, alors que 5 élus du parti démocrate n'ont pas offri leur voix à Nancy Pelosi. Cependant, cette dernière a derrière elle une majorité restreinte après les élections de novembre 2020.
Il y'a eu des changements directes au niveau des 435 sièges des élus de la chambre basse. Ces sièges ont subis des renouvellements que le scrutin présidentiel. En ce qui concerne le sénat, la majorité reste pour l'instant liée à deux élections partielles en Géorgie. Ces élections décideront en effet, l'équilibre des pouvoirs à Washington DC pour le mandat de Joe Biden qui prendra fonction le 20 Janvier prochain.
Les divisions dans la chambre des représentants : le sort de Donald Trump et ses élus du parti républicain
Le second renvoie de Donald Trump en procès par le Congrès n'est plus un secret de polichinelle. En effet, suite à l'attaque du capitol, l'impeachment ( procédure de mise en accusation ) de ce dernier pour incitation aux actes de violence, a rassemblé la majorité des voix dans la chambre des représentants le mercredi passé. Il ressort de cette réunion que 10 élus républicains ont voté la mise en accusation de Donald Trump.
Cependant, les républicains sont au pied du mur pour décider du sort politique de Donald Trump. Le chef de file de la majorité républicaine, Kevin McCarthy n'a pas lui aussi hésité à juger légitime la procédure d'accusation.